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Lorsqu’on part de chez soi…
16/08/12
Ca y est, l’heure tant attendue des vacances a sonné. Le jour J de votre grand départ est arrivé. Dans l’excitation du moment, il faut néanmoins garder assez de lucidité pour penser à tout avant de fermer la porte à clé et de quitter son chez-soi. Voici donc quelques conseils pour ne pas commencer à angoisser une fois bien installé dans l’avion en vous demandant si vous n’avez rien oublié !
Les choses à préparer à l’avance
Lorsqu’on quitte son logement pour les vacances, certaines choses ne nous attendent pas. Si vous tenez à votre collection de plantes, à vos poissons rouges, bleus ou verts, ou à vos amis à quatre pattes, il faut naturellement envisager une solution. Bien évidemment la plupart du temps il suffit de demander ce service à un ami ou un parent. Mais parfois trouver quelqu’un qui ne part pas aux mêmes dates que soit peut poser problème. Vous pourrez trouver des annonces de pet-sitting chez votre vétérinaire par exemple. Sur Internet, des sites proposent différentes formules (www.anihomesitting.fr, www.myeasypet.com). Vous pouvez déposer votre chien dans un refuge ou préférer faire venir un pet-sitter directement chez vous pour que votre animal ne soit pas dépaysé. Vous pouvez aussi demander à la personne qui viendra s’occuper de votre boule de poil d’autres petits services comme l’arrosage des plantes.
Si vous craignez une mauvaise surprise en rentrant chez vous (cambriolage, fuite d’eau…), vous pouvez éventuellement donner à un voisin de confiance vos dates de départ et de retour voire un double de vos clés.
Ce qu’on doit faire le jour du départ
Il y a quelques petits détails tout bêtes auxquels il faut penser lorsque vous quittez votre maison ou votre appartement. Par exemple, n’oubliez pas de vider les machines (le lave-vaisselle et le lave-linge). De même avec les poubelles. Vérifiez également que toutes les portes et fenêtres sont fermées et verrouillées. Fermez éventuellement les volets. Vous pouvez aussi couper le gaz et l’électricité si vous partez longtemps pour faire des économies et éviter tout problème …
Les ultimes ajouts à la valise
Chaque année, je me dis en finissant ma valise la veille du départ : « j’ajouterai ma brosse à dents demain matin après m’en être servi ». Et infailliblement, le lendemain, dans le stress du départ, je repose la dite brosse à dents dans son gobelet après m’en être servie. Et ce n’est que lorsque je me retrouve dans la salle de bain en train de déballer ma trousse de toilettes que je me revois reposant ma brosse. Cela vous rappelle quelque chose ?
Cette fois-ci c’en est bel et bien terminé des oublis grâce à la check-list Colocation de Vacances de dernière minute ! Voici donc les 10 objets qu’on n’oubliera plus !
- La brosse à dent (couplée ou non avec le tube de dentifrice)
- Son double, la brosse à cheveux
- Le pyjama qui est souvent le grand oublié de la valise ou on s’est empressé de glisser ses tongs et sa robe ou son short préféré
- La crème solaire qui est restée dans son sac en plastique depuis qu’elle a été achetée en vue précisément de ces fameuses vacances
- Le maillot de bain. Vous pensez ne pas en avoir besoin pour partir en Islande ? Et les sources d’eau chaude, vous allez y plonger comment ?
- Les chargeurs divers. Parce que son téléphone ou son appareil photo, on ne l’oublie jamais. Mais à quoi va-t-il servir une fois que la batterie sera vide ?
- L’adaptateur !! Où que vous alliez informez-vous sur les prises et soyez équipés ! Parce que ne pas pouvoir se servir de ses appareils électriques et électroniques va vite se transformer en cauchemar !
- Vos lunettes de soleil, un indispensable qu’il serait ennuyeux d’oublier
- Et surtout vérifiez et revérifiez que vous avez tout vos papiers et billets ! Ca ne coûte rien et ça peut vous sauver la vie !
Les bagages, le passage obligé de l’été
31/07/12
Certains petits aléas de voyage risquent un jour ou l’autre de se dresser sur votre chemin et d’entacher vos souvenirs de vacances. Colocation de Vacances vous aide à les éviter ou à les résoudre… Cette fois, nous nous penchons sur la question des bagages.
Lorsque l’on parle vacances, la même liste de choses à faire revient irrémédiablement. Choisir une destination selon son budget, réserver logement et transport, se renseigner sur la région que l’on va découvrir, s’occuper de toutes les formalités administratives éventuelles, et enfin, à quelques jours du départ, préparer toutes les affaires dont on pense avoir besoin une fois arrivé ! Et c’est bien là que le casse-tête commence.
Optimiser sa valise
Quand on prépare sa valise il faut avoir 2 choses en tête : le fait que celle-ci doit être adaptée au voyage (que ce soit au poids autorisé par la compagnie aérienne, ou à votre dos fragile qui devra transporter vos affaires jusqu’au bout du monde…) et devra contenir uniquement le nécessaire, défini selon la destination choisie. Soyez donc raisonnable sur la quantité et bien sûr sur le type de vêtements et de chaussures choisis ! Et si vous partez à l’étranger, pensez à prendre une petite trousse à pharmacie au cas où vous auriez du mal à trouver certains médicaments sur place…
Evidemment, si vous voyagez en avion, vous connaissez la règle. Mettez un maximum de vos produits de toilette en soute. Et si vous avez absolument besoin d’emporter quelques produits en cabine, munissez-vous d’un sachet transparent d’environ 20×20 cm dans lequel vous ne devrez mettre que des flacons de 100ml contenant crèmes, liquides, gels et pâtes pour un total de 1L. Des dérogations sont accordées aux produits médicaux (insuline, inhalateur…) mais vous devrez pouvoir présenter une prescription médicale à votre nom.
Le cauchemar des voyageurs : perdre sa valise !
Descente d’avion, vous vous étirez après avoir été assis plusieurs heures dans un espace réduit devant le tapis roulant sur lequel petit à petit des valises apparaissent. Seulement, après 40 minutes à guetter votre valise et alors que tout les autres passagers de votre vol sont partis, celle-ci n’est toujours pas là ! Ne perdez pas de temps et allez signaler son absence au stand bagages de l’aéroport. Le talon que l’on vous a remis au dépose-bagage au départ va prendre tout son sens puisqu’il est censé aider à retrouver votre valise perdue. Si celle-ci est retrouvée sous peu, elle vous sera livrée à votre résidence de vacances.
C’est la compagnie qui gère les affaires de bagages perdus. Rendez-vous donc sur le site de celle qui vous concerne pour savoir ce que celle-ci propose (une liste est disponible ici). A titre d’exemple, Air France rembourse les frais des achats de première nécessité que vous avez dû réaliser (produits de toilette, vêtements…) si vous adressez un courrier dans les 21 jours suivants la livraison de votre bagage. Et si votre bagage n’est pas localisé dans les 2 jours, une lettre d’inventaire vous sera envoyée pour estimer la valeur de votre valise.
Si vous voyagez en train, sachez que vous êtes responsables de votre valise et que la perte de celle-ci n’engage absolument pas la responsabilité de la SNCF.
Assurer ses biens même en voyage
Vous pouvez naturellement souscrire une assurance pour vos bagages lors de la réservation de vos billets d’avion qui vous assurera en principe d’un remboursement jusqu’à 1200€ sur vos bagages perdus ou endommagés. Mais si vous voulez éviter de contracter des assurances inutiles, pensez à vérifier si les assurances de votre carte bancaire ne couvrent pas la perte de bagages !
Dans tous les cas, assurez-vous d’avoir cadenassé votre valise et que tous vos bagages portent une étiquette à votre nom avec au minimum un numéro de téléphone sur lequel vous joindre et au mieux l’adresse de l’endroit où vous allez résider. Et si possible, pesez votre valise avant d’arriver à l’aéroport pour éviter toute mauvaise surprise : vous risquez une facture salée en excédent de bagages et plus une valise est lourde, plus il y a de chance que celle-ci pose problème lors de l’embarquement en soute… Enfin pour réduire au maximum les risques, gardez vos biens de valeur (bijoux, matériel électronique…) dans votre bagage cabine.
Vacanciers: quels sont vos droits ?
11/03/11
Nuage de cendres, épisodes neigeux, tsunamis, Révolution de Jasmin… Nombreux sont les évènements – heureusement exceptionnels – qui mettent à mal vos envies de voyage, et qui occasionnent le report – voire l’annulation – de vos séjours. ColocationDeVacances.com s’est donc penché d’une manière plus générale sur les droits des vacanciers à travers cinq cas de figures.
1) J’ai déjà payé une partie de mon voyage mais je ne peux plus partir pour des raisons de santé. Puis-je être remboursé ?
Tout dépend de la nature du versement que vous avez effectué. Si le contrat ne précise rien, il s’agit d’arrhes. Vous devrez alors abandonner cette somme au loueur. Si le contrat indique expressément qu’il s’agit d’un acompte, l’engagement est définitif : celui qui se dédit doit indemniser l’autre du préjudice que lui occasionne la résiliation. Vous pourrez donc être tenu de payer la totalité du prix de la location si le logement n’a pu être reloué, ou une partie de ce prix en cas de relocation partielle.
Seule une résiliation suite à un cas de force majeure peut vous en dispenser. Mais il faut savoir qu’il est très rare qu’un évènement soit qualifié de force majeure : la jurisprudence exige, en effet, qu’il soit non seulement imprévisible, insurmontable, mais également extérieur ; ce n’est pas le cas du décès ou de la maladie.
Certains contrats envisagent expressément les conséquences de la résiliation. Dans ce cas, vous n’aurez pas à vous poser la question : c’est le contrat qui s’applique. Attention toutefois, aux clauses abusives : un contrat ne peut pas obliger le locataire à payer la totalité de la location en cas de désistement et, dans le même temps, ne prévoir aucune indemnité lorsque c’est le loueur qui résilie.
2) Mon avion est arrivé en retard: puis-je être indemnisé ?
Oui, mais vous n’aurez pas droit aux mêmes indemnisations selon que vous voyagez sur un vol européen ou non européen.
Votre vol est un « vol européen », c’est-à-dire au départ d’un État de l’Union avec n’importe quelle compagnie ou à destination d’un État membre avec une compagnie européenne. Si votre retard dépasse trois heures, vous avez droit à la même indemnité forfaitaire que si vous aviez été refusé à l’embarquement.
Si cette indemnité ne couvre pas complètement votre préjudice (vous avez raté une correspondance et dû racheter un billet, par exemple), vous pouvez demander une indemnité complémentaire, dans la limite prévue par la convention de Montréal, soit 4 500 euros.
Mais le transporteur aérien sera dispensé de toute indemnisation en prouvant que le retard était dû à des «circonstances extraordinaires». Les problèmes techniques de l’appareil n’en font pas partie. Les conditions météorologiques, non plus, sauf si localement et pour la saison, elles étaient imprévisibles.
Votre vol n’est pas « européen ». Vous ne pourrez demander réparation que si vous établissez le préjudice que ce retard vous a causé. L’indemnité ne pourra pas dépasser 4 500 €.
Le transporteur aérien pourra se dégager de sa responsabilité et refuser de vous indemniser «s’il prouve que lui, ses préposés et mandataires ont pris toutes les mesures qui pouvaient raisonnablement s’imposer pour éviter le dommage, ou qu’il leur était impossible de les prendre».
3) Mon voyage a été annulé, mais l’agence de voyage ne veut pas m’indemniser. Est-elle dans son droit ?
Oui, car le règlement européen du 11 février 2004 s’applique aux transporteurs aériens, non aux agences de voyage. Cependant, selon le type de produit qu’elle vous a vendu, elle peut tout de même être tenue de vous indemniser.
- S’il s’agit d’un billet sec et que le vol a été annulé, vous devez vous retourner contre la compagnie aérienne, même si le billet a été acheté auprès d’une agence de voyage.
- Les choses sont différentes lorsque l’agence a vendu non pas un billet sec mais un forfait touristique intégrant le transport et toute autre prestation touristique : séjour à l’hôtel, circuit, randonnée, match de foot, etc. Elle répond alors de tous les prestataires associés au forfait (transporteurs, hôteliers, accompagnateurs…). En cas d’incident de voyage (perte de bagage, annulation, retard, surréservation), elle doit donc vous indemniser en fonction du préjudice que vous avez réellement subi et que vous pouvez démontrer.
4) Mes bagages ont été perdus à l’aéroport. Serai-je indemnisé ?
Pour demander réparation, vous devez établir l’existence et le montant de votre préjudice par tous moyens : factures d’achat ou de réparation, attestations, etc.
Commencez par vous rendre au service » bagages » de votre transporteur ou de l’aéroport pour y remplir un imprimé spécial qui permettra d’engager les recherches et, si vos bagages ne sont pas retrouvés, servira de justificatif à l’appui de votre réclamation.
Sauf dans certains pays, l’indemnisation ne dépassera pas la limite prévue par la convention de Montréal, soit environ 1100 euros par passager. Lorsque la valeur des bagages dépasse ce seuil, il est donc conseillé de souscrire une assurance complémentaire ou d’effectuer, moyennant une surtaxe, une » déclaration spéciale d’intérêt » au moment de l’enregistrement.
Si votre bagage est finalement retrouvé, et que vous demandez à être indemnisé pour le dommage causé par ce retard, vous devez adresser votre demande dans les 21 jours à compter de sa récupération.
5) J’ai acheté un voyage sur Internet. Ai-je droit à sept jours de réflexion ?
Contrairement à l’achat d’un livre, d’une jupe, d’un appareil photo ou de tout autre bien, l’achat sur Internet d’un séjour touristique ou d’un billet de train ou d’avion ne bénéficie pas des sept jours de délai de réflexion.
L’exception à la règle des sept jours de délai de réflexion vise plus largement tout contrat ayant pour objet « la prestation de services d’hébergement, de transport, de restauration, de loisirs qui doivent être fournis à une date ou selon une périodicité déterminée (article L121-20-4, 2°, code de la consommation).
Une fois que vous avez réservé sur la toile et donné votre numéro de carte bancaire, il vous est impossible de vous dédire ; la vente est ferme et définitive. Mais tout n’est pas perdu pour autant ! En effet, rien ne vous empêche de revendre ou de troquer votre voyage, moyennant le paiement de frais de cession, il est vrai.
Il est notamment tout à fait légal de céder son séjour à condition d’en informer le vendeur, au plus tard, sept jours avant le début du voyage (quinze jours en cas de croisière), par lettre recommandée avec accusé de réception. Bien entendu, les nouveaux bénéficiaires doivent remplir les mêmes conditions que vous, notamment en ce qui concerne le nombre l’âge des participants (enfants, adultes…).
ColocationDeVacances.com vous invite par ailleurs à vous rendre sur la page des questions Loisirs et Tourisme du magazine 60 millions de consommateurs pour plus d’informations concernant vos droits.
Bon voyage !